Les grandes définitions . Le travail de deux pistes


Les grandes définitions

A quels termes correspondent les définitions suivantes ?
Chez le cavalier, c'est l'absence de tout mouvement involontaires ou inutiles, elle est assurée par l'indépendance des aides.Chez le cheval, c'est l'absence de toute agitation, en particulier de la tête et de l'encolure; elle est réalisée au maximum chez le cheval tendu. Celle de la tête au cours du travail est un des objectifs essentiels du dressage.
C'est l'attitude du cheval en équilibre, prêt à déplacer sa masse dans n'importe quelle direction ou susceptible de travailler tantôt sur des bases longues, tantôt sur des bases courtes. A l'engagement des postérieurs correspond l'abaissement des hanches et le relèvement de l'avant-main, avec élévation de l'encolure dans la position du ramener.
En bref, il est caractérisé par la 'flexibilité des hanches, entrainant l'engagement des jarrets sous la masse' (Général Lhotte)
Elle est caractérisée par la fixité de la tête, recherchée sur une encolure soutenue sans raideur, dans une atttitude aisée, variable avec la conformation du cheval et son degré de dressage, le sommet de la nuque étant toujours le point le plus élevé.
La tête est fléchie à la nuque, le chanfrein légerement en avant de la verticale, la bouche en contact franc, moelleux et permanent avec la main du cavalier.
Ce contact, plus ou moins accusé suivant le degré d'avancement du dressage, doit s'accompagner de la décontraction de la bouche, caractérisée par une mobilité discrète à la demande du cavalier. Cette cession de la bouche, quand elle se produit, ne doit entrainer aucun mouvement de la tête. Le contact doit toujours être une conséquence de l'impulsion du cheval et non d'une action de la main du cavalier : c'est en réalité sous l'effet de l'impulsion que les muscles du dos et du dessus de l'encolure se tendent, que l'encolure s'éleve et s'arrondit et que la nuque s'avance de plus en plus au dessus de la bouche.
En équitation supérieure, elle consiste dans la décontraction de la bouche dans la position du ramener.
C'est le rapport confiant, moelleux et permanent qui doit exister entre la main du cavalier et la bouche du cheval.
Il se fait par l'intermédiaire de rênes, ajustées par le cavalier et tendues par le cheval sous l'effet de l'impulsion.
Elle est complète quand les pieds de derrière du cheval suivent exactement les lignes tracées par les pieds de devant. Il s'ensuit que les hanches et les épaules se présentent dans des conditions qui assurent celle de leur jeu réciproque. Les deux hanches fonctionnant également, l'impulsion est également répartie et les translations de poids sont régulières et faciles. (Général Lhotte)
Cette position se limite au début du dressage ou dans l'équitation courante à une marche franche dans une direction donnée.
Elle s'entend de la mise en jeu par le cavalier et de l'emploi que fait le cheval des seules forces utiles au mouvement envisagé (Général Lhotte).
Elle découle de la flexibilité des ressorts que doit présenter le cheval dressé et de la justesse des actions du cavlier qui le monte. Cette expression s'applique donc à la fois au dressage du cheval et au talent du cavalier.
Elle comporte des degrés et ne peut être obtenue que progressivement.
C'est la qualité qui permet au cavalier de rester maître de son équilibre, en toutes circonstances, quelles que soient les réactions du cheval.
Elle conditionne la fixité des mains et des jambes, comme aussi la possibilité pour le cavalier de faire intervenir ses aides avec aisance, justesse et opportunité.
C'est la qualité à la fois physique et morale du cheval dont la musculature, d'une part, donne au dos et à l'encolure la fermeté élastique nécessaire pour transmettre complètement à l'arrière-main l'immpulsion fourniie par les hanches et dont la soumission, d'autre part, l'incite à conserver le contact de son mors, en étant toujours prèt à se porter en avant.
Elle est le résultat de la maîtrise de l'impulsion et de l'engagement des postérieurs et est indispensable à la conduite facile et correcte du cheval.
La main ne peut avoir des effets justes et précis que si elle conserve avec la bouche du cheval, par l'intermédiaire des rênes ajustées, une liaison constante qui prend la forme d'un soutien plus ou moins marqué au début du dressage, pour se transformer en une appui plus ou moins souple dans l'équitation sportive et en un simple contact avec un cheval normalement soumis.
C'est la fermeture de l'angle de la tête fléchie à la deuxième vertèbre avec l'encolure dont la base est se relève et qui s'arrondit, la nuque restant le point le plus élevé.
Il est dit complet quand le chanfrein atteind la verticale; quand il l'a dépasse en se plaçant derrière elle, le cheval est alors encapuchonné.
Il met la tête dans la position la plus favorable pour accepter l'action du mors; il favorise la tension de la ligne du dessus et l'engagement des postérieurs.
Il doit être réalisé par la poussée du corps du cheval vers sa tête et non pas par le retrait de la tête vers le corps.
C'est le mouvement en avant soumis à la discipline exacte des aides et exploité en vue du but à atteindre. Elle résulte d'une disposition de la volonté du cheval, naturelle ou acquise par le dressage et mise en jeu par le cavalier, et qui se traduit dans toute situation, au cours de tout mouvement, par un désir contant et impérieux de se porter en avant avec toute son énergie, en y appliquant l'ensemble de ses forces musculaires.
Elle se caractérise par l'engagement des postérieurs et l'énergie de leur détente. Elle est donc la conséquence de l'activité des hanches, et son foyer réside dans l'arrière-main qui chasse la masse en avant, ou, du moins, doit toujours être prête à le faire.
Sa conquête en cours de dressage doit être l'obsession continuelle du dresseur.
"Cette conquête, pour être complète, comporte trois éléments d'égale importance :
  • La maîtrise de la volonté du cheval, c'est à dire sa soumission totale à l'homme
  • La maîtrise des hanches dont dépendent l'effort et le mouvement
  • le respect absolu de la main qui règle et dirige cet effort" (Colonel Challan-Belval)


Le travail de deux pistes

Trouve le nom des mouvements suivants
Déplacements latéraux dans lesquels le cheval est incurvé du côté opposé à son déplacement
Le long du mur Sur le cercle
Sur la diagonaleLe long du mur
Déplacements latéraux dans lesquels le cheval est incurvé du côté où il se déplace
Le long du murSur la diagonale
Sur le cercleLe long du mur

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